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Il s'agit des fractures qui atteignent le col du fémur, le plus souvent, à la suite d'une chute.


La fracture intéresse la partie à l'intérieur de l'articulation qui supporte directement la tête du fémur.


Le col du fémur a une vascularisation qui va être menacée par le trait de fracture, ce qui risque d'entraîner une nécrose de la tête fémorale, c'est-à-dire, une mortification de la tête fémorale.


Le traitement chirurgical depend du déplacement:

Le traitement est chirurgical dans tous les cas (sauf contre-indication anesthésique majeure) et consiste en la réalisation :

Soit d'une ostéosynthèse

(moyen d'union osseuse utilisant des vis et des plaques permettant de fixer le foyer de fracture).

Cela concerne les fractures peu déplacées du col, les fractures trochantériennes et toutes les fractures chez les sujets jeunes.



Soit la mise en place d'une prothèse de hanche

, chez les sujets âgés, en cas de grand déplacement d'une fracture du col et pour des suites opératoires plus rapides (lever à espérer dès le lendemain).


Quelles sont les complications ?

Sur le plan général, l'impossibilité de reprise de la marche (statistiquement dans plus d'un quart des cas), les complications médicales au sens large et à plus ou moins court terme une évolution malheureuse: cela concerne les patients très âgés et/ou fatigués. De toutes façons, l'évolution spontanée de ces fractures (3 mois au lit...) était bien pire du temps où on ne faisait pas tout pour les opérer.


Sur le plan fonctionnel, il existe plusieurs complications potentielles:

La nécrose de la tête fémorale

est la complication la plus à craindre dans le cas d'une fracture du col du fémur traitée par ostéosynthèse. Elle peut survenir en principe dans un délai de trois ans. Le diagnostic est basé sur la clinique, par l'apparition de douleurs de hanche d'allure mécanique (à l'effort).La radiographie simple ou d'autres examens plus poussés si besoin (scintigraphie et IRM) peuvent la mettre en évidence. Le traitement est le plus souvent chirurgical et consiste souvent en la mise en place d'une prothèse de hanche.

La pseudarthrose

(absence de consolidation de la fracture) est rare et nécessite, soit la réalisation d'une greffe soit la mise en place d'une prothèse.

Le cal vicieux

avec une consolidation en mauvaise position est possible du fait d'un défaut de rotation. Ces déformations sont habituellement bien tolérées.

Un raccourcissement

est possible et peut être simplement corrigé par une talonnette.

L'infection

nécessite un traitement antibiotique et une réintervention le plus souvent.

L'arthrose post-opératoire

peut également survenir mais, en général, plus tardivement.

En conclusion

il s'agit d'une affection très fréquente qui touche non pas spécifiquement les sujet âgés et dont la fréquence augmente dans les pays occidentaux. Le traitement qui sera le plus souvent chirurgical, a radicalement transformé le pronostic de ces fractures qui étaient autrefois une cause de décès fréquente chez les sujets âgés

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